tag:blogger.com,1999:blog-2358024952490398807.post1447505143435248849..comments2023-04-09T17:27:35.373+02:00Comments on [ a m o u r ] l e j o u r n a l d' a n t o i n e b r e a: Cinq lectures de Dante (5)Antoine Breahttp://www.blogger.com/profile/04107130969785254350noreply@blogger.comBlogger10125tag:blogger.com,1999:blog-2358024952490398807.post-51121850962933425772019-05-02T13:48:21.296+02:002019-05-02T13:48:21.296+02:00Bonjour,
Avez-vous lu les traductions récentes en...Bonjour,<br /><br />Avez-vous lu les traductions récentes encore incomplètes (Danièle Robert pour l'Enfer et le Purgatoire, Michel Orcel pour l'Enfer) ou celles complètes de Mićević qui suit la terza rima et de Ceccatty en octosyllabes ? <br />Et pour celles que vous avez lues (comme vous écrivez que vous êtes mordu, vous avez bien dû attacher certaines de ces traductions à votre propre hameçon) qu'en pensez-vous ?bcharphttps://www.blogger.com/profile/03677817974742835389noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2358024952490398807.post-80985939162586626932017-04-05T17:23:49.372+02:002017-04-05T17:23:49.372+02:00Cher Kayetan Josephsen,
D'abord accordez-moi ...Cher Kayetan Josephsen,<br /><br />D'abord accordez-moi de vous répondre ici en français, dans la mesure où il est hautement probable que vous-même le comprenez (sinon pourquoi votre commentaire ?) mais que mes autres lecteurs ne maîtrisent pas tous l'italien.<br /><br />Ensuite, je dois vous dire que je ne suis pas loin d'être d'accord avec vous. <br /><br />C'est vrai, on peut rejoindre Jacqueline Risset au moins sur un point (puisqu'au fond c'est son point de vue, qu'elle fait connaître dans sa préface, que vous adoptez) : quelle que soit la beauté, la poésie qui se dégagent de la traduction d'André Pézard (mais on pourrait en dire tout autant du manuscrit anonyme de Turin), son archaïsme renvoie à un temps révolu, à une langue passée où l'on se plonge avec bonheur mais nostalgie. Or Dante fut tout entier tourné vers le futur, et l'idiome qu'il a plus ou moins inventé devait dessiller les yeux des lecteurs de son époque.<br /><br />Cela étant posé, la proposition de Risset est-elle préférable, comme vous le concluez. De mon point de vue (tout à fait subjectif) : non. Car une chose est de dire que Risset a utilisé une langue plus "neuve", plus "moderne", une autre chose est d'affirmer que son travail rendrait justice à la poésie de Dante.<br /><br />Sur ce dernier plan, strictement poétique donc, je demeure d'avis que la version française donnée par Jacqueline Risset est une des plus plates publiées. Sa nouveauté, lors de sa parution, résidait dans le vers libre. Mais comme disait Borges, « la tendance est au vers libre parce qu’il est plus facile à faire que le vers régulier » . Et sous couleur de faire émerger « la vitesse » (je cite la préface de Risset), de rompre avec la solennité « paralysante » du poème, de « réveiller le rythme », de favoriser un réapprentissage du poème long pour le lecteur contemporain accoutumé aux poèmes courts de la modernité, la Divine Comédie se trouve réduite à l'état de triste récitation incolore, engourdie, légèrement ridicule et aussi passionnante que l’annuaire du téléphone.<br /><br />C'est en tout cas mon sentiment, qu'on n'est pas forcé de partager.Antoine Breahttp://antoinebrea.tumblr.com/noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2358024952490398807.post-72602167051093018742017-04-05T16:40:50.559+02:002017-04-05T16:40:50.559+02:00Tradurre la Divina Commedia di Dante usando termin...Tradurre la Divina Commedia di Dante usando termini arcaici o provando addirittura ad inventare una lingua neo-arcaica è secondo me errato, si snatura in questo modo uno dei capisaldi Danteschi e della sua Opera cioè quello della ricerca e dell' utilizzo di una lingua Nuova, Moderna... <br />Per questo a mio avviso credo che la traduzione più efficace sia quella di J. RissetGTN_LNEhttps://www.blogger.com/profile/06912229727806733685noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2358024952490398807.post-91532684396812782572017-04-05T16:38:18.790+02:002017-04-05T16:38:18.790+02:00Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.GTN_LNEhttps://www.blogger.com/profile/06912229727806733685noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2358024952490398807.post-43083264703522141772016-01-11T15:41:25.620+01:002016-01-11T15:41:25.620+01:00Vous choisissez "Mon pauvre ami" pour tr...Vous choisissez "Mon pauvre ami" pour traduire le "Connard" de votre pensée.<br />Vegliante préfère "blanchoyer" au "blanchir" de [cette pauvre] Risset.<br />On est donc chez les Précieuses.<br />Mais j'aime bien!<br />C'est poilant!Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2358024952490398807.post-15158151593337664722016-01-09T23:37:07.645+01:002016-01-09T23:37:07.645+01:00Mon pauvre ami, si vous saviez lire, vous verriez ...Mon pauvre ami, si vous saviez lire, vous verriez qu'à propos de Vegliante c'est à peu près ce que je dis (vos exagérations en moins).<br /><br />Quant à la traduction de Risset, je maintiens que c'est une lavasse. Elle est non seulement poétiquement nulle, mais fausse à trop d'endroits (sans parler de l'appareil de notes qui confine à l'ignorance).Antoine Breahttps://www.blogger.com/profile/04107130969785254350noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2358024952490398807.post-34696559211510204092016-01-09T23:07:58.748+01:002016-01-09T23:07:58.748+01:00Votre article est ahurissant...
Vous saluez la tra...Votre article est ahurissant...<br />Vous saluez la traduction moyen-âgifiante de Jean-Charles Vegliante qui traduit "Italia" par "Ytaille" et ne recule devant aucune boursouflure langagière destinée à rendre le texte pittoresque jusqu'au carton-pâte le plus ridicule, quand la traduction de Risset se contente de... traduire, en restant le plus proche possible du texte original.<br />Quelqu'un vous a-t-il fait la farce de coller la couverture du Vegliante sur le Risset, et inversement ?Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2358024952490398807.post-27203943903914669692015-04-08T14:08:32.987+02:002015-04-08T14:08:32.987+02:00J'apprécie la vivacité de ces échanges, leur l...J'apprécie la vivacité de ces échanges, leur liberté de ton, car cela manque cruellement de nos jours dans les milieux littéraires, qu'ils soient universitaires (unis vers Cythère) ou non. J'ai la traduction Pléiade d'André Pézard, qui m'avait été recommandée par un ami écrivain. et que je trouve très belle et surprenante. Quant à version de Jacqueline Risset, ne serait-elle pas animée par l'idée qu'il faut "faire moderne" (un diktat avant-gardiste qui n'a pas fait aussi long feu que l'on pourrait penser) ?Gesualdohttps://www.blogger.com/profile/13749996932445712327noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2358024952490398807.post-1190253021381677052013-02-24T10:11:19.860+01:002013-02-24T10:11:19.860+01:00Monsieur le Professeur,
Je n'ai pas l'hon...Monsieur le Professeur,<br /><br />Je n'ai pas l'honneur de vous connaître non plus, aussi m'abstiens-je pareillement de répondre (car on ne saurait naturellement discuter utilement qu'entre-soi).<br /><br />Je me borne donc à vous dire le plaisir surpris qui est le mien de vous avoir eu comme lecteur : je suis bien content que l'appât de votre propre nom vous ait hameçonné jusqu'à moi. <br /><br />Pour mes lecteurs plus ordinaires, je précise que la Vie Nouvelle de feu le Pr Pézard, que j'ai justement sous les yeux (et qui est citée en épigraphe à ce blog), me paraît pour ma part absolument lisible, aujourd'hui tout autant qu'hier. Je ne sais rien dire en revanche de la vôtre, la plus soignée, que je n'ai pas lue. Je vais voir ce que je peux faire pour me la procurer, fonction de ce qu'il en coûte (une place de cinéma, c'est déjà beaucoup pour certains par les temps qui courent).<br /><br /><br />A.B.Antoine Breahttps://www.blogger.com/profile/04107130969785254350noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2358024952490398807.post-92054508640265365552013-02-24T09:17:05.090+01:002013-02-24T09:17:05.090+01:00Monsieur,
n'ayant pas l'honneu...Monsieur,<br /> n'ayant pas l'honneur de vous connaître, sinon par cette chronique trouvée au hasard de mes vagabondages avec fée Grogle à la recherche du graal de quelque recension "papier" (inexistante à ce jour), je ne répondrai pas, mais vous indique deux petits points qui semblent manquer à votre armoire à pharmacie (et, au fait, je n'use d'aucun onguent) : d'abord, la traduction en question a été profondément remaniée par rapport aux trois forts volumes "pour les riches" (je précise : le prix de deux à trois places de cinéma, à peine, pour des livres sur du vrai papier, dont le premier composé aux plombs !) que vous signalez ; ensuite, je suis aussi coupable de la seule édition critique bilingue de la "Vie nouvelle", chez Garnier Classiques, que j'ose dire plus soignée que celle même de mon maître Pézard (pour lequel je partage votre vénération, mais qui n'est guère lisible, trois fois hélas, aujourd'hui). Ce sont là de simples constatations.<br />Heureux de vous avoir lu, et merci d'exister<br /> JcV<br />(... et d'accord, évidemment, pour republier Casati ou Grangier... sans votre "vieil onguent sternutatoire" bien sûr : comme aurait dit Brassens, "ça va de soi" !) Traducteur traditeurnoreply@blogger.com