L.239




22 décembre 2008


bien sûr, ils sont brutaux, violents, souvent alcooliques et d'une santé mentale fragile, sans espoir de resocialisation. mais a-t-on besoin d'autant de détenus pour garder la poignée de dangereux matons enfermés dans les prisons françaises ?

1 commentaire:

  1. Je dis que ces voleurs possédaient un trésor,
    Leur pensée immortelle, auguste et nécessaire ;
    Je dis qu'ils ont le droit, du fond de leur misère,
    De se tourner vers vous, à qui le jour sourit,
    Et de vous demander compte de leur esprit ;
    Je dis qu'ils étaient l'homme et qu'on en fit la brute ;
    Je dis que je nous blâme et que je plains leur chute ;
    Je dis que ce sont eux qui sont les dépouillés ;
    Je dis que les forfaits dont ils se sont souillés
    Ont pour point de départ ce qui n'est pas leur faute ;
    Pouvaient-ils s'éclairer du flambeau qu'on leur ôte ?
    Ils sont les malheureux et non les ennemis.
    Le premier crime fut sur eux-mêmes commis ;
    On a de la pensée éteint en eux la flamme :
    Et la société leur a volé leur âme.

    V I C T O R H U G O

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pan ! pan !