[ a m o u r ] l e j o u r n a l d' a n t o i n e b r e a

10 juillet 2009

depuis que je ne vais plus au dentiste, j'ai moins mal, mais je m'ennuie. hier, la secrétaire m'a encore interdit l'accès à la salle d'attente. je réclame pourtant le droit d'aller au bout des magazines que j'avais commencés.

6 commentaires:

Appas12 juillet 2009 à 01:27
Ayant encore accès à la salle d'attente du mien, je peux vous en rapporter. Quels numéros ?
RépondreSupprimer
Réponses
Antoine Brea12 juillet 2009 à 01:39
vous avez accès aux terre sauvage de 2005 ?
RépondreSupprimer
Réponses
Appas12 juillet 2009 à 11:53
Lequel vous ferait plaisir ? Choisissez-en un.

Terre sauvage
RépondreSupprimer
Réponses
Antoine Brea12 juillet 2009 à 12:34
je les prends tous, je vous les rends bientôt !
RépondreSupprimer
Réponses
Appas14 juillet 2009 à 12:10
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimer
Réponses
Appas14 juillet 2009 à 12:10
Pouvez-vous me donner une adresse postale ? Let me know at appas[at]appas.org
RépondreSupprimer
Réponses

Ajouter un commentaire

pan ! pan !

[ a m o u r ] l e j o u r n a l d' a n t o i n e b r e a

Il me semblait voir dans ma chambre une nuée couleur de feu, dedans laquelle je distinguais une figure d'un seigneur d'effrayant aspect à qui l'eût regardé ; mais, tel qu'il était, il montrait en lui si grande joie que c'était chose admirable ; et dans ses paroles, il disait force choses que je ne comprenais pas, si ce n'est quelques unes ; parmi lesquelles j'entendais celle-ci : "Je suis ton seigneur." Dans ses bras, il me semblait voir une personne dormir, nue, sauf qu'elle me paraissait enveloppée légèrement dans un drap de soie vermeil comme sang. Regardant icelle de toute mon entente, je connus que c'était la dame du salut, qui la veille m'avait daigné saluer. Et dans l'une de ses mains il me semblait que ce seigneur tenait une chose qui brûlait toute, et il me semblait qu'il disait ces mots : "Vois ton cœur." Et après qu'il était resté un moment, il me semblait qu'il réveillât celle qui dormait ; et, de tout son engin tant s'efforçait, qu'il lui faisait manger cette chose, qui brûlait dans sa main et qu'elle mangeait avec crainte.

Dante Alighieri