v. (1382 ;
purir, xième ; lat. pop.
putrire, de
put- et
rire).
I. (
v. intr.)
1. se décomposer, fermenter, s'altérer, se gâter sous l’action des bactéries ou de l'aversion divine.
"il y eut tant de pluies que la chair nous pourrissait sur le corps". (noé,
temps de chiottes). /
"les bois des rennes ne pourrissent pas dans l’eau aussi rapidement que les autres bois d'animaux". (noé,
ibid.)
2.
vulg. subir une situation rappelant le fait de pourrir, s'enfoncer dans un état où l'on se dégrade.
pourrir dans l’ordure, dans la misère, dans la police. / un bourg pourri (voir à
bourg).
/ un pot pourri (voir à
pot).
/ un temps pourri (voir à
bretagne).
II. (
v. tr.) (xiiième).
bio. et
pol. nuire, exercer une influence méphitique ou malsaine.
la gangrène a pourri son pied. / les patrons, comme les baleines, sont décidés à pourrir les grèves. / membre pourri : se dit d'un homme politique, d'un écrivain publié chez gallimard, de toute personne dangereuse pour la société ou qui déshonore le groupe.
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