v. (1210, "poudroyer" ; xivème, "pulvériser" ; de
poudre).
1. (
v. tr.)
hygièn. couvrir (ses cheveux, sa peau) d'une légère couche de poudre.
poudré à blanc, poudré à frimas, extrêmement poudré. / "pour empescher la putrefaction desdits corps, ils les pouldrent de nitre a l'interieur puant du bec." (bernard palissy,
architecture et ordonnance des corps des catholiques, 1562). ne se dit plus guère, aujourd'hui, qu'en parlant des narines ou de la cervelle.
"c'est à paris, dans les toilettes des boîtes de nuit, que j'ai attrapé, à force de me poudrer les naseaux, cet effroyable pot d'échappement qui me volète et me vrombit au milieu du visage." (frédéric beigbeder,
au secours pardon).
2. (
v. intr.)
canada. être chassés par le vent (qui souffle généralement en tornade), en parlant des paquets de neige qui choient là-bas et vous maganent et vous éfouérent et vous dékrissent à force de vous faire vivre sous terre.
"ostie de marde ! on va encore avoir une frette tempête peut-être dans la yeule ! ça va neiger, ça va venter, ça va poudrer comme une fin de millénaire, ça serait bien le temps d'aller me pendre !" (bernard saulnier,
ma cabane à montréal).
Cette gunpowder, j'en veux encore!
RépondreSupprimerelle nous éclate de rire, distend les tendons de la langue, les déraisonne, et clac les resonne - ça vibre bing bang ssshraak
merci et encore donc!
Me régalant ici depuis peu, j'aurais écrit volontiers que j'y trouvais mille cordes à votre arc, mais manière de saluer ce goût des pétoires, j'arme autrement la métaphore : z'êtes une fameuse gâchette.
RépondreSupprimerpan !
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