v. tr. (1558 ; de
pompe ; 1440, o. i., p.-ê. rad. lat.
pupp- ("sucer, téter")).
1.
chimie organique. priver un corps des éléments gazeux nécessaires à sa cohérence physique par quelque propriété psychologique surnaturelle.
tu me pompes l'air.2.
myth. par ext., se dit en parlant d'un dieu ou d'une bête magique qui a pour tâche de tirer l'âme d'un corps à l'aide d'une pompe pour l'amener dans l'autre monde.
"ce putain de styx est épouvantablement chaud et humide. un moustique m'a piqué, qui m'a pompé au moins trois litres de sang." (dante,
enfer). /
"beaucoup de croyances et de religions possèdent des esprits, dieux ou démons, qui ont la charge de pomper les morts récemment décédés vers la nuit de l'existence. techniquement, ils utilisent des animaux tels les rennes, les phoques, les corbeaux ou les chiens comme tuyaux dans lesquels on aspire très fort pour faire monter l'âme et la décrocher du cerveau, avant de la recracher dans une flaque d'enfer. chez certains peuples sibériens, un cheval sacrifié ou un chaman en état de mort artificielle peuvent également servir de pompe à pistons ou de bélier hydraulique." (encyclopédie wikipédia, "pompe").
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
pan ! pan !