Quelle merveille ce film. Ce brin d'homme aux sens exacerbés, à l'oreille nue capable d'entendre à des verstes le pas du lynx dans la Taïga ; cette image inoubliable de ces deux hommes, perdus à perte de vue de l'étendue glacée, s'acharnant à couper des bottes de hautes herbes à toute vitesse sous la menace que lève la tempête. Ce dérisoire trépied de topographe que son intuition pose en tipie qu'il recouvrira de ces herbes pour leur faire un abri et qui sauvera leur vie, la vie de son nouvel ami qui s'était effondré de fatigue sous les assauts du vent de neige.
Je raconte au cas où vous auriez pas vu !
Ahlala que beau est ce film.
*
C'est d'une autre chaleur qu'il s'agit, mais dans l'un de ses "rêves", Kurosawa filme une expédition en montagne et une fois encore lève la tempête. L'un parmi l'équipée s'effondre lui aussi de fatigue et le rêve lui apparaît, l'âme de la neige, à la chevelure jais volante qui l'entoure de ses bras et lui souffle de s'endormir, elle lui fait une couverture de neige, chaudement qui l'endort. Dormir ... c'est mourir.
*
Pourquoi je raconte ça moi ? Parce que mon fusil est chargé à blanc !
Je ne sais pas.
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Quelle merveille ce film. Ce brin d'homme aux sens exacerbés, à l'oreille nue capable d'entendre à des verstes le pas du lynx dans la Taïga ; cette image inoubliable de ces deux hommes, perdus à perte de vue de l'étendue glacée, s'acharnant à couper des bottes de hautes herbes à toute vitesse sous la menace que lève la tempête. Ce dérisoire trépied de topographe que son intuition pose en tipie qu'il recouvrira de ces herbes pour leur faire un abri et qui sauvera leur vie, la vie de son nouvel ami qui s'était effondré de fatigue sous les assauts du vent de neige.
Je raconte au cas où vous auriez pas vu !
Ahlala que beau est ce film.
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C'est d'une autre chaleur qu'il s'agit, mais dans l'un de ses "rêves", Kurosawa filme une expédition en montagne et une fois encore lève la tempête. L'un parmi l'équipée s'effondre lui aussi de fatigue et le rêve lui apparaît, l'âme de la neige, à la chevelure jais volante qui l'entoure de ses bras et lui souffle de s'endormir, elle lui fait une couverture de neige, chaudement qui l'endort. Dormir ... c'est mourir.
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Pourquoi je raconte ça moi ? Parce que mon fusil est chargé à blanc !