le matin quand j'urine
s'ouvrent entre mes pieds nus
de géants gouffres blancs
des ventres de baleines
où s'épanche mon âme
en cascades formidables
en lacs de chair vive
en troupeaux de noyés
en envols d'os blanchis
en bancs de morts chaulés
qui ondoient
odorisent
qui poissonnent
et me portent
le coeur
au bord du crucifix
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pan ! pan !